Amandes
de karité décortiquées et séchées. Le concassage est réalisé au pilon dans un
mortier jusqu'à obtention d'une structure graveleuse. La cuisson libère la
matière grasse du contenu cellulaire des amandes L'affinage à la pierre fournit
une pâte fluide et bien lissée. Après incorporation d'eau tiède, la pâte est
soumise à un pétrissage léger Le beurre surnageant est rassemblé par lissage à
la main. Puis elle est fouettée, opération qui s'apparente au barattage de la
technique laitière La pâte est ensuite lissée. Le beurre est prélevé pour être
transféré dans un chaudron. Le beurre est chauffé jusqu'à ébullition. Une écume
apparaît ; elle sera traitée pour récupérer son contenu de matière grasse. Le
sédiment constitué de particules insuffisamment réduites est récupéré pour une
utilisation alimentaire. Le beurre est prêt pour la vente.
L'attiéké est produite traditionnellement par les
femmes, des équipes constituées dans le village se groupant pour la production.
Le manioc est mis à fermenter dans l'eau pendant des
jours, séché au soleil, broyé, essoré, séché et vanné puis mis à cuire à la
vapeur. Toutes ces étapes permettent d'éliminer l'acide cyanhydrique que
contient naturellement le manioc.
La consommation est tellement élevée que des usines
ont été construites pour la fabriquer.
C’est un produit fabriqué avec des graines de Néré, un arbre assez courant dans la région de Yargo. La cueillette du Néré s’étale de janvier à avril. Ce produit qui a un peu la fonction du « cube Maggi », sert à parfumer beaucoup de plats en Afrique.
- dabors il faut Vanner les graines de néré avec un peu d’eau,piler et sécher au soleil.-Après séchage,piler de nouveau et vanner pour enlever les impuretés-Laver à l’eau et à l’aide d’une calebasse se débarrasser des cailloux -Faire bouillir de nouveau avec une petite quantité d’eau (genre à la vapeur)pendant 30mn à feu doux.-Mettre dans un sac en polyester et déposer dans un endroit sec et aéré et attendre 3jours.Au 3em jour, déballer et sécher pendant 1heure et former de petites boules et sécher de nouveau jusqu’à ce que votre Soumbala soit complètement sec.
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Ananas comosus, l’ananas cultivé est la plante qui produit le fruit si délicieux que l’on connait ; il appartient à la famille des Broméliacées. On sait que l’Ananas comosus est originaire des régions tropicales ou subtropicales d’Amérique du Sud, cependant, cultivé et sélectionné depuis des millénaires, l’ananas cultivé est devenu stérile, si bien qu’on ignore son berceau exact et aussi quelle est son espèce botanique d’origine. Cultivé pour le fruit en climat tropical ou pour l’agrément en climat tempéré, l’ananas se maintient en serre chaude ou jardin d’hiver en Europe : il n’est pas rustique.
LE NOUCHI
Né à l'origine chez les jeunes loubards (noussis ou nouchis) d'Abidjan à la fin des années 1970, le nouchi est devenu trois décennies plus tard l'un des symboles de l'identité culturelle ivoirienne. En témoigne l'usage de ce français populaire dans tous les secteurs de la vie sociale, économique, politique et surtout culturelle. Le nouchi ne peut plus être seulement considéré comme un phénomène ivoirien car ce langage participe de la dynamique du français dans le monde. L'importance du nouchi dans les créations artistiques et culturelles rendait nécessaire l'élaboration d'un dictionnaire, d'une anthologie.
Bien
que la langue en Côte d’Ivoire soit le français, il y a un langage de rue
appelé Nouchi. Qu’est-ce
que le nouchi ? Le nouchi est un mélange de français et de
plusieurs langues de Cote d’Ivoire, il est apparu dans les années 1970. Il
était à l’origine parlé par des jeunes citadins mal scolarisés ou délinquants,
ne maîtrisant pas bien la langue française. Le Nouchi était pratiqué par eux
surtout aux abords des marchés, des gares, des cinémas avant d’être véhiculé
dans la plupart des couches sociales. De langue des petits voyous, le Nouchi
est devenu la langue de la comédie populaire ivoirienne, voire de la musique
ivoirienne. C’est aussi la langue de la « débrouille » dans les quartiers
pauvres d’Abidjan. « Nou », en malinké, signifie « le nez », tandis que
« chi » veut dire poil. Cela donne en un mot, « poil de nez » donc « moustache
» pour désigner le méchant, à qui tout le monde voulait ressembler. Un « nouchi
», c’est un homme fort, craint de tous et qui n’a peur de rien ni de personne.
Comment
parler le nouchi de Côte d’Ivoire ? Pour bien s’exprimer en nouchi il est
important de connaitre tous les codes de base de ce langage populaire. Le
nouchi est une langue qui se base sur des phrases courtes ou des adjonctions de
termes tirés du vécu de la rue, de l’anglais, du français et des ethnies
ivoiriennes ou même de celles de la sous-région ouest-africaine. Cependant on
note des expressions propres aux nouchis et aux ziguéhis (les bad-boys
des ghettos abidjanais) tels que : « têguê », « gbôlô » ou « daba
le gaou » (tabasser quelqu’un) « daba mon garba » (manger mon
attiéké à la friture de poisson thon) ; d’une part « daba » ou « gbolo »
signifie « frapper, cogner ou vaincre » et d’autre part, il signifie manger.
Dans le second registre, il faut le comprendre dans le sens d’avoir de
l’appétit au point de finir toute son assiette. Des termes sont parfois
utilisés de façon péjorative, il s’agit entre autres de « gaou », « gnata », « albert » et « brézo ». Le gaou, c’est la personne
naïve ; cet état est moins grave que celui de gnata. Ce dernier présente
une difficulté d’adaptation. L1 « albert » ou le « brézo », c’est celui qui
perdure dans l’inadaptation. La formation des expressions est illimitée et se
développe aux grés des évènements heureux ou malheureux. C’est une langue en
pleine expansion en Côte d’Ivoire, qui inspire et s’inspire de la culture
populaire.
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